Silence religieux autour du dossier Immo-Golf, depuis sa soumission (demande de changement de plan de secteur) au cabinet du ministre il y a quelques mois.
A part celà...
- il y a un an de celà, le projet de golf à Rumillies était sur le point d'être déposé... depuis il est disparu, oublié, évaporé... et aucun média ne s'est penché sur la question, comme si ils avaient également oublié les articles et reportages qui avaient été réalisés sur les deux projets golf en concurrence... même pas le petit mot de la fin pour nos promoteurs de Rumillies ?
- certains élus Cellois ont fortement été influencés lors du dernier vote (pour le changement du plan de secteur) par le conditionnement de la réalisation du projet immo-golf contre un financement privé en ce qui concerne la maison de repos à Celles. On peut lire dans la presse que maintenant, la piste 'publique' aurait pris le dessus concernant ce financement... quid de notre fameux investisseur privé, sauveur des caisses de la commune ?
- AIR Energy a démarré l'enquête publique pour la mise en place de 6 éoliennes de 150 mètres de haut sur Herinnes et Molenbaix. Un responsable d'une filiale de cette société aurait participé aux dossiers du projet Immo-Golf pour le compte d'Ecavée. Le hazard des choses...
- Un nouveau projet pointe le nez dans notre entité, à Velaines sur l'ancien domaine des Oblats: un incinérateur pour animaux et un établissement pour 200 handicapés mentaux graves à l'état stabilisé. Les deux projets seraient introduits par la même société qui est aujourd'hui propriétaire du magnifique site des Oblats.
Voilà, on peut s'imaginer donc que l'on ne s'ennuiera pas dans les prochains mois.
mardi 13 juillet 2010
lundi 12 avril 2010
le patrimoine agricole en danger
Voilà aussi pourquoi certains mandataires locaux se battent … » pour l’avenir de notre si belle entité.. un texte intéressant repris du journal LeSoir du 30 Mars 2010.
Lien vers l'article: le patrimoine agricole en danger
La Belgique, et tout spécialement la Wallonie possèdent une richesse sous-estimée : la qualité de ses terres agricoles. De nombreux pays nous envient l’épaisseur de la couche arable et ses capacités de production. Depuis des siècles, nos paysans ont cultivé la terre avec respect et savoir-faire, elle a permis de nourrir des millions de personnes chez nous et de par le monde. On prédit une grande famine pour les environs de 2050 lorsque la population mondiale atteindra 9,5 milliards d’individus. La FAO dans son dernier rapport daté du 18 février 2010 relatif à la situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture considère que la production mondiale de viande devra doubler d’ici 2050.
Dacian Ciolos, commissaire européen à l’agriculture, recommande aux agriculteurs des Etats membres de l’Union européenne de produire de plus grandes quantités de denrées alimentaires avec plus de contraintes environnementales. C’est dire toute l’importance de préserver le moindre hectare de terre cultivable afin de répondre aux besoins de l’alimentation mondiale et certainement de conserver l’autosuffisance alimentaire de notre population dont la densité est une des plus importantes au monde.
Dans les faits, force est de constater que nos élus, tout en parlant de développement durable, font des choix peu judicieux. Depuis des décennies, on exproprie des terres agricoles par milliers d’hectares : depuis 1978, la Wallonie a perdu plus de 110.000 ha de terres agricoles, c’est-à-dire plus de 3.500 ha par an, pour des motifs tels que routes, zonings industriels, prisons, golfs… Ils ne rêvent que de zonings afin de créer des emplois. Il est évident que de nouveaux emplois doivent être créés, qu’il faut favoriser la relance économique mais n’est-il pas urgent de repenser l’utilisation du territoire ? De nombreux anciens sites industriels sont désaffectés se transformant en chancres qu’il faudra bien un jour réhabiliter, il existe des terrains en friche, des terres sur lesquelles quasi rien ne pousse… Le problème étant que ces terrains potentiels se situent peut-être sur le territoire d’une autre intercommunale, dans la circonscription électorale d’autres élus. Ce sous-régionalisme ne peut être que préjudiciable. Une intercommunale a besoin de créer ou d’agrandir un zoning, systématiquement elle exproprie des terres agricoles – le prix d’achat est peu élevé et le chantier est aisé – les protestations des riverains ou des agriculteurs concernés n’y changent rien.
Les arguments des politiques ne parlent que de la perspective de X emplois – sans tenir compte des emplois qui à cause de cela disparaissent – et culpabilisent les détracteurs ! Ce type d’agissements me semble être bien irresponsable face aux défis alimentaires qui nous attendent mais il sera trop tard pour faire marche arrière : une terre agricole qui a été bétonnée, elle est stérile à tout jamais, elle est perdue pour l’alimentation humaine. Avec quelles conséquences ?
Aucun pays auto-suffisant alimentaire n’est en guerre. Sans en arriver là, soyons conscients qu’en Belgique nous disposons d’une alimentation de grande qualité, répondant à des normes très sévères mais que si demain, nous devons nous approvisionner ailleurs dans le monde, nous devrons sans doute nous contenter de produits de moindre qualité (plantes avec OGM, viande aux hormones provenant des Etats-Unis, par exemple), avec un impact écologique lourd dû aux longs trajets, à des prix élevés et peut-être pas en quantité suffisante.
Mesdames et Messieurs les élus, il est urgent de corriger le tir : respecter notre patrimoine agricole, reconnaître et respecter le travail de ceux qui nous nourrissent c’est protéger les générations futures.
par courriel
Dacian Ciolos, commissaire européen à l’agriculture, recommande aux agriculteurs des Etats membres de l’Union européenne de produire de plus grandes quantités de denrées alimentaires avec plus de contraintes environnementales. C’est dire toute l’importance de préserver le moindre hectare de terre cultivable afin de répondre aux besoins de l’alimentation mondiale et certainement de conserver l’autosuffisance alimentaire de notre population dont la densité est une des plus importantes au monde.
Dans les faits, force est de constater que nos élus, tout en parlant de développement durable, font des choix peu judicieux. Depuis des décennies, on exproprie des terres agricoles par milliers d’hectares : depuis 1978, la Wallonie a perdu plus de 110.000 ha de terres agricoles, c’est-à-dire plus de 3.500 ha par an, pour des motifs tels que routes, zonings industriels, prisons, golfs… Ils ne rêvent que de zonings afin de créer des emplois. Il est évident que de nouveaux emplois doivent être créés, qu’il faut favoriser la relance économique mais n’est-il pas urgent de repenser l’utilisation du territoire ? De nombreux anciens sites industriels sont désaffectés se transformant en chancres qu’il faudra bien un jour réhabiliter, il existe des terrains en friche, des terres sur lesquelles quasi rien ne pousse… Le problème étant que ces terrains potentiels se situent peut-être sur le territoire d’une autre intercommunale, dans la circonscription électorale d’autres élus. Ce sous-régionalisme ne peut être que préjudiciable. Une intercommunale a besoin de créer ou d’agrandir un zoning, systématiquement elle exproprie des terres agricoles – le prix d’achat est peu élevé et le chantier est aisé – les protestations des riverains ou des agriculteurs concernés n’y changent rien.
Les arguments des politiques ne parlent que de la perspective de X emplois – sans tenir compte des emplois qui à cause de cela disparaissent – et culpabilisent les détracteurs ! Ce type d’agissements me semble être bien irresponsable face aux défis alimentaires qui nous attendent mais il sera trop tard pour faire marche arrière : une terre agricole qui a été bétonnée, elle est stérile à tout jamais, elle est perdue pour l’alimentation humaine. Avec quelles conséquences ?
Aucun pays auto-suffisant alimentaire n’est en guerre. Sans en arriver là, soyons conscients qu’en Belgique nous disposons d’une alimentation de grande qualité, répondant à des normes très sévères mais que si demain, nous devons nous approvisionner ailleurs dans le monde, nous devrons sans doute nous contenter de produits de moindre qualité (plantes avec OGM, viande aux hormones provenant des Etats-Unis, par exemple), avec un impact écologique lourd dû aux longs trajets, à des prix élevés et peut-être pas en quantité suffisante.
Mesdames et Messieurs les élus, il est urgent de corriger le tir : respecter notre patrimoine agricole, reconnaître et respecter le travail de ceux qui nous nourrissent c’est protéger les générations futures.
par courriel
Lien vers l'article: le patrimoine agricole en danger
mardi 30 mars 2010
Qui tire les fi-Celles ?
A Celles, on a l’art de tout mélanger, et de ne pas communiquer. Le vote des conseillers pour la dernière mouture du projet immobilier en est une nouvelle preuve : pour faire passer le projet en force, on y intègre la construction d’une nouvelle maison de repos financée par un investisseur privé, qui conditionne l’investissement à la réalisation du projet Immo-golf.
La population est tenue à l’écart des diverses négociations entre promoteurs et acteurs de la commune, tandis que l’on crée un comité de suivi complètement vide de sens et d’informations pour se débarrasser des personnes qui posent des question gênantes (deux réunions dont la dernière en janvier 2009).
Avec un promoteur qui déclare récemment avoir écouté le comité opposant, alors que toute communication est interrompue par celui-ci depuis le 27 Avril 2009, et une commune qui ne répond pas aux questions envoyées par le comité opposant par courrier officiel, c’est sous une atmosphère pour le moins malsaine que s’effectuera le vote des conseillers, ce mardi 30 mars.
Et pour continuer dans un imbroglio pas possible, il apparaît que c’est un responsable de la société WINSTONE (développement de projets éoliens), partenaire du groupe AIR ENERGY (qui a pour projet de mettre en place 6 éoliennes sur Herinnes-Molenbaix), qui aurait travaillé avec les promoteurs du projet Immo-golf (notamment sur les états du projet fournis par les promoteurs en 2008, ou encore pour l’enregistrement de leur nom de domaine).
A qui profitera le crime ?
RESULTAT des votes: 11 pour, 5 contre et 1 abstention. A suivre...
mercredi 10 février 2010
Le retour du mystérieux investisseur privé
Nous parlons maintenant d'un golf de 18 trous sur 70ha pour un cout de 2.5 millions d'euros, dont le financement repose sur la cotisation des membres d'un club à créer, un subside de la région wallone, et une aide de la fédération du golf.
Le projet comporte aussi une école de golf près de la ferme d'Ecavee, sur 8ha, financée par le projet immobilier de 99 maisons situées aux limites de Celles et Molenbaix.
Le CPAS espère que le projet sera approuvé car un investisseur privé (Jean-Pierre Frappart) s'apprete à construire une nouvelle maison de repos de 168 lits sur Celles, à condition que le golf se réalise. Allez comprendre ce qui pourrait pousser la commune à choisir cette option plutôt que d'utiliser les subsides de la région ?
Le projet comporte aussi une école de golf près de la ferme d'Ecavee, sur 8ha, financée par le projet immobilier de 99 maisons situées aux limites de Celles et Molenbaix.
Le CPAS espère que le projet sera approuvé car un investisseur privé (Jean-Pierre Frappart) s'apprete à construire une nouvelle maison de repos de 168 lits sur Celles, à condition que le golf se réalise. Allez comprendre ce qui pourrait pousser la commune à choisir cette option plutôt que d'utiliser les subsides de la région ?
(voir le reportage notélé du 10/02 dans les liens Presse)
samedi 30 janvier 2010
Une école de golf et 99 maisons
-20 , -30, -50, -80%.......Un seul mot: profitez-en vite, c'est la fin des soldes !
Non sans surprise d'apprendre par la presse l'évolution du projet, c'est quand même avec plaisir que nous pouvons réaliser que le nombre de maisons a été réduit à moins de 100 maisons. Alors, Immo-Golf, pourquoi pas ? Ce sera avec plus d'informations concrètes, et des garanties, que le comité opposant pourrait se transformer en comité de vigilance. A suivre donc.
Lisez l'article de ce jour dans la section Presse à propos de cette proposition ultime.
jeudi 14 janvier 2010
18 trous et 150 maisons
150 maisons sur Molenbaix, un golf de 18 trous, une école de golf - le tout entre la Rue Haute et la drève du château de la Cazerie. La superficie devrait être moins que les 151 hectares prévus, mais aucun chiffre précis. Ce serait la dernière mouture du projet d'après les articles de presse de ce jour (voir section presse)... C'est un peu comme la négociation d'un achat, on ne sait jamais jusque combien le vendeur pourra baisser son prix, mais il est certain que celà vaut la peine de prendre le temps de discuter !
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